Le 19 Décembre 2023, le président Paul Biya a promulgué la loi trinor pour 2024, rendant exécutoire, le budget de l’État de cette année. Le gouvernement table sur un budget 6 740,1 milliards de Fcfa. Il a connu une augmentation de 13,2 milliards de Fcfa en valeur absolue et de 0,2% en valeur relative. De manière globale, le Littoral bénéficie d’un peu plus de 90 milliards après répartition. En budget local, 17 milliards ont été transférés au Littoral 1, et 76 milliards en budget d’investissement central lui seront alloués.
La cérémonie de lancement du budget de l’État et des autres entités publiques pour 2024, dans la circonscription financière Littoral 1, s’est tenue le 16 Janvier 2024 au Services du Gouverneur du Littoral. D’après le Secrétaire Général, Aboubakary Haman Tchiouto représentant du Gouverneur, “Le lancement du Budget dans la circonscription financière Littoral 1 est d’une Importance particulière, en ce sens qu’il permet de jeter un regard rétrospectif sur les réalisations de l’année écoulée et pour celle qui commence, de poser les Jalons des actions de développement en faveur des populations de la Région du Littoral”.
Le Chef de mission à Douala, Albert Roland Ayissi Koumda, par ailleurs chef de la Brigade de Contrôle et de l’Audit au ministère des finances, dans son allocution a donné en détail la part du Littoral dans l’enveloppe budgétaire de l’année 2024. Le chef de mission a également coordonné les présentations des différents démembrements du Ministère des finances.
Le Budget de la Circonscription financière Littoral 1 détaillé
Dans son allocution, le Chef de mission Roland Ayissi Koumda déclare : “La circonscription financière Littoral 1 va bénéficier d’un ensemble de projets : Le Lycée Polyvalent d’Akwa va bénéficier d’un budget de 70 millions de Fcfa, pour la construction de 3 blocs administratifs.
Le Lycée d’Akwa, va bénéficier de la construction de 3 salles de classes à hauteur de 30 millions. En infrastructures routières : la réhabilitation de l’ancien pont sur le Wouri, la phase 2 des travaux d’aménagement de la pénétrante Est de la ville de Douala, avec la construction d’un second pont sur la Dibamba, à hauteur de 15 milliards de Fcfa. La route régionale entre Édéa et Dizangue, à hauteur de 6 milliards de Fcfa.
En infrastructures électriques : la desserte en énergies électrique de la ville de Douala, les travaux de stabilisation et d’extensions de l’énergie électrique pour un montant total de 36 milliards de Fcfa. Dans le secteur de la santé : La construction d’un bloc d’onco hématologie à l’hôpital Général de Douala, pour un montant de 384 millions de Fcfa, entre autres. Et donc, la circonscription financière du Littoral 1, va bénéficier en gestion locale d’un budget de plus de 17 milliards de Fcfa, soit 9 milliards en budget de fonctionnement, et 8 milliards en budget d’investissement, mais les projets en gestion centrales, vont s’élever à 76 milliards 500 millions de Fcfa.”
La cérémonie de lancement du Budget aux Services du Gouverneur de la Région du Littoral
L’événement s’est tenu en présence du président du Conseil Régional de Littoral, du Maire de la ville de Douala, Préfet du Wouri et de la Sanaga Maritime, opérations, du Sous-préfet de Douala 1er, dès Exécutif Communaux, des Chefs Traditionnel, Directeurs Généraux des entreprises, et établissement public, chapeauté par le représentant du Gouverneur Aboubakary Haman Tchiouto.
Les représentants de la DGB (Direction Générale du Budget), de la DGI (Direction Générale des Impôts), de la DGD (Direction Générale des Douanes), du Ministère de l’économie et du Ministère des Marchés publics, étaient également présents pour les innovations dans leurs différents démembrement, dont ils ont fait les présentations au cours de la cérémonie.
Selon le Secrétaire Général des Services du Gouverneur, “Il était question de faire le bilan de l’année écoulée à travers une évaluation des performances budgétaire, en terme de recette et de dépenses, de tirer les leçons de dysfonctionnements constatés afin d’en réduire la portée de cet exercice, et d’autres parts de présenter le nouveau dispositif devant régir l’action des différents intervenants de la chambre de l’exécution du budget, des établissements publics, des CTD, et des autres organismes subventionnés, au titre de l’exercice budgétaire 2024. La salle polyvalente des services du Gouverneur sis à Bonanjo dans l’arrondissement de Douala 1er qui habitait ladite cérémonie de lancement, contenait plusieurs centaines de personnes impliqués dans l’économie camerounaise venues des quatre coins de la région, pour deux jours de travaux intenses. Lesquels travaux permettait des présentations différentes, du budget de l’État aux différentes innovations fiscales pour 2024. La Délégation du Ministère des finances était conduite par M. Albert Roland Ayissi Koumda, désigné Chef de mission pour le lancement du Budget dans le Littoral. Sa présentation globale a été faite en 26 minutes.
Le Budget et les réalisations du Littoral en 2023
En 2023 plus de 17 milliards (17, 703 224 409 Fcfa), était l’enveloppe globale du Budget de la région du Littoral, plus de 10 milliards (10 047 370 681 Fcfa) étaient alloués au fonctionnement, et plus de 7 milliards (7 655 853 728 Fcfa) étaient alloués à l’investissement, un budget consommé à plus de 92% au 31 Décembre 2023, soit plus de 16 milliards (16. 371 913 974 Fcfa).
Pour ce qui est des recettes fiscales, au 31 Décembre : prévision annuelle au 31 Décembre, plus de 205 milliards (205 450 000 000), et des réalisations s’élevaient à plus de 162 Milliards (162 787 090 105) soit un taux de réalisation de 79,23%. recette douanières s’élèvent à plus de 776 Milliards (776 162 587 905)
D’après le Secrétaire Général des Services du Gouverneur, “la politique budgétaire sur la période 2024-2026, sera centrée sur le rééquilibrage des finances publiques, à travers les efforts d’amélioration de la mobilisation des recettes, et la rationalisation des dépenses publiques, dans le but d’assurer la soutenabilité budgétaire et la viabilité de la dette publique. L’objectif étant de ramener le déficit budgétaire global, et le déficit primaire au pétrole, au niveau soutenable. De manière à maintenir la dette publique, sur une trajectoire viable. À cet effet, l’accent sera mis sur la mobilisation des recettes intérieures non pétrolières, pour les porter à environ 13% du PIB en 2025, contre 12,3% en 2022. Une attention particulière sera également accordée à la rationalisation des dépenses, et en particulier à la réduction des subventions.”
L’objectif demeure, la mise en place d’un système fiscal simple, flexible, équitable, transparent.