Que vous soyez des danseurs de Makossa ou de Bikutsi, précise Jeanne Loïc Ndzesse, vous pouvez participer aux rencontres chorégraphiques. Il n’y a pas une danse spécifique, toutes les disciplines de danses sont les bienvenues, mais seuls ceux qui remplissent les critères restent sélectionnés. Quand on parle de festival de danse, l’idée est de créer des liens, de créer en ses danseurs une autre vision. Le but est d’échanger les connaissances entre les différents danseurs des disciplines différentes. Jeanne Loïc, la directrice administrative du projet précise que l’événement est en collaboration avec les chefs de quartiers.
Les rencontres chorégraphiques Tanga Ngando se tiendront du 1er Mai au 1er Juin 2024 à Douala, sous le parrainage du Ministère des Arts et de la Culture. La Conférence de presse y afférente s’est tenu ce Lundi 29 Avril 2024, à la Délégation Régionale des Arts et de la Culture pour le Littoral à Douala. C’était en présence participative du Délégué Régional le Pr Edimo, “l’événement se place dans le sillage de la célébration de la journée internationale de la danse”. a déclaré le délégué, qui félicite les organisateurs pour la confiance placée en la Délégation Régionale des arts et de la culture. “Cette activité participe de la dynamique d’unification des associations culturelles. Je souhaite que le projet connaisse un succès flamboyant, afin que la culture camerounaise connaissent davantage un succès.” a-t-il ajouté.
D’après les organisateurs dudit événement, il s’agit d’un festival qui réunit des danseurs de plusieurs pays africains durant plusieurs semaines à Douala, pour des coaching, des échanges de connaissances et des démonstrations dans des rues des quartiers cibles. Le Directeur artistique, en la personne de Olivier Ngounde explique :” l’évènement Tanga Ngando a pour but d’apporter une plus-value aux danseurs de l’Afrique centrale en général et du Cameroun en particulier. C’est en quelque sorte le renforcement des capacités des danseurs, nous voulons démontrer que la danse fait partie intégrante du développement, dont il faut prendre en compte en Afrique.”
Techniquement, ajoute-t-il, nous avons 24 lauréats qui nous viennent de plusieurs pays d’Afrique, ils seront tous mis ensemble en résidence pendant deux semaines de formation, nous avons fait venir 5 formateurs internationaux pour les encadrer et former durant deux semaines, et après on aura 10 jours de créations spectaculaires dans l’espace public, dans les quartiers, le Rond point New Bell Bassa, le carrefour Omnisports, le rond point Deido, et le stade Marion. Le 24 danseurs seront séparés en quatre sous groupes, qui travailleront chacun dans ces quartiers durant 10 jours, à travers des représentations chorégraphiques, des créations qu’ils auront réussi à assimiler durant ces 10 jours de stage bloqué. Et l’apothéose se tiendra le 1er Juin, ou on aura les finales des rencontres chorégraphiques, 4 groupes et quatre danseurs solo vont competir et les meilleurs seront récompensés.
Le nom “Tanga Ngando” du festival est tiré de la langue Sawa et ça veut dire “empreinte de danse (tangala Ngando, le pas de danse) pour l’esthétique de prononciation, le nom a été abrégé en Tanga Ngando.