La deuxième édition du Salon du Livre de Douala (SALIDO) a débuté hier au Canal Olympia de Douala, Bessingue, dans l’arrondissement de Douala 1er. Durant 3 jour, des professionnels de la littérature, esposants et conférenciers feront feu de tout bois pour transmettre l’envie de lire au Camerounais qui s’y rendront. Des conférences dédicace ainsi que des jeux littéraires sont entre autres des articulations qui meublent l’évènement, porté par la Communauté Urbaine de Douala.
C’est dans le but de rétablir la personnalité culturelle de la ville de Douala, que le patron des maires, Roger Mbassa Ndine, a propulsé le Salon du Livre de Douala (SALIDO). D’après le Dr Gérémie Sollè, adjoint et représentant du Maire au Lancement Officiel, la CUD par son engagement auprès des citoyens de la ville, entend redonner goût à la lecture, et surtout créer un intérêt particulier à la Littérature qui semble disparaître à l’effet des réseaux sociaux et ses corrolaires. La Communauté Urbaine par ses obligations promeut la culture dans ses différents aspects, la littérature est l’un des moyens.
Selon le Prince KUMA NDUMBE III, directeur des Éditions AfricAvenir, et professeur émérite des universités, les autorités de la ville devraient mettre plus d’accent sur la littérature, selon lui, Douala n’a pas le droit d’être un désert culturel. “Il faut que la mémoire collective des peuples Camerounais soit dans les écoles, les universités, le Cameroun a le devoir de promouvoir ce que produisnet ses génies.” Les autorités doivent mettre en place des structures permanantes pour promouvoir les livres Camerounais. J’ai arrêté depuis des dizaines d’années d’envoyer mes livres dans les maisons d’éditions en France. Il ne faut plus que des Camerounais écrivent des livres en espérant être éditer par une maison d’édition en France. A-t-il déclaré. Pour le Pr Kuma Ndumbe III, les écrivains Camerounais vont plus en France avec leurs ouvrages par manque de possibilités au Cameroun.
Dans sont discours introductif, Mme Jeanne-Louise DJANGA, écrivaine-poétesse, promotrice du Centre Culturel J-Lo faisant l’état des lieux, soulignait que des auteurs des livres voyagent à travers le pays pour faire lire, les zones enclavées les personnes ne s’intéressent aux livrent parcequ’il n’existe pas des structures de proximité pour impulser la lecture, en y associant des chefs de quartiers et de Bloc, la CUD pourrait résoudre cela, et le SALIDO en est un point de départ. Également, les droits d’auteur qui ne sont pas toujours remis, ainsi que des programmes radios et télés qui ne sont pas disponibles, entre autres.
La première cérémonie dédicace du SALIDO a été faite par l’écrivain Danielle Eyango, auteure de plusieurs ouvrages dont le Parfum de ma mère est le plus connu. Le livre dédicacé dans la mini salle de conférence du SALIDO contruit à l’esplanade du Canal Olympia est, “Quand les racines chantent”
La deuxième du Salon du Livre de Douala s’achèvera le Samedi 11 Novembre prochain. Plus de cent exposant y sont à longueur de journée, et des livres y sont en promotion, également c’est l’occasion de rencontrer et de discuter avec des auteurs et des maisons d’édition.
Billy Kolla