Les faits se sont déroulés entre Ndokoti et Ndogsimbi dans l’arrondissement de Douala 3ème, le 13 Février 2024. Les criminels ont été arrêtés par la police judiciaire du Littoral à Douala, ils seront bientôt déférés devant le procureur de la république.
Messina Franky, âgé de 21 ans, a été arrêté avec son complice Kamga Feussi Jordan âgé de 23 ans, et sont détenus à la Police Judiciaire du Littoral à Douala, et seront bientôt déférés devant le procureur de la république. Les deux jeunes malfaiteurs sont accusés d’avoir enlevé, séquestré, violé et menacé sous condition, une jeune fille de 18 ans à Douala, Ndokoti.
D’après le Commissaire Essono Edou Arsène Gérald, Chef de service des Recherches et des Enquêtes Criminelles à la PJ, la Jeune fille a été détenue durant 4 jours, et à pu s’échapper alors que le bouraux te tentait de réclamer une rançon de 2 millions de Fcfa. Le Commissaire Essono déclare au micro de Wing Press : “Dans la journée du 13 Février 2024, une jeune dame au nom de Ngo Nkogo Rebecca, a été commissionnée par sa tente, au niveau de Ndokoti. Y étant, elle a été menacée par un individu qui s’est servi d’un poignard. L’individu a réussi à l’enlever et la conduire dans un domicile, à Ndogsimbi.
Dans ce domicile, elle a été violée à plusieurs reprises et sodomisée par son ravisseur, qui a tenté de demander une rançon de 2 millions de Fcfa, mais sans l’obtenir. La jeune dame a réussi à s’échapper. Et lorsque nous avons été saisis, nous avons rapidement réussi à retrouver le ravisseur, ainsi que son complice en possession du poignard. À la suite de cela, ils vont être déférés par devant le procureur de la république près le tribunal de 1ère instance de Douala, pour enlèvement, viol, séquestration, et menaces sous conditions.” c’est dans ses bureaux à la Bonanjo, à la Délégation Régionale de la Police Judiciaire pour le Littoral, que le commissaire a fait savoir à la presse, convoquée pour la circonstance, les faits. Dans la cour de la PJ, les deux présumés criminels ont fait leurs aveux devant les caméras et micros des journalistes locaux.
Les aveux du criminel Messina Franky 21 ans, qui dit avoir commis une erreur sous l’effet du chanvre indien
“Le 13 Février, j’ai commis une erreur. Je me suis retrouvé entrain de prendre des stupéfiants. J’ai rencontré une fille à IUG. Je l’ai interpellé, quand elle a pris peur, je lui ai demandé qu’elle a peur de quoi ? Je lui ai dit qu’on peut un peu cheminer. Elle a accepté. J’ai demandé si on pouvait changer de numéro, elle m’a dit que oui. Mais son téléphone était éteint et je lui ai dit, comment veux-tu qu’on change de numéro alors que ton téléphone est éteint ? elle n’a pas répondu. Et elle a dit que c’est la peur qui lui a fait parler comme ça. Elle m’a donné son téléphone, nous nous sommes mis à cheminer ensemble comme si de rien n’était.
C’était à PK8. Nous sommes arrivés au niveau de Ndogsimbi. Vu qu’il se faisait tard (21h), je lui ai demandé si elle pouvait rester à la maison, elle a accepté. On a passé quatre jours ensemble chez ma grand-mère ou j’habite. Et ce couteaux, elle a vu à la maison, elle a pris peur, mais je lui ai dit que c’est pour un grand frère là, il m’a dit que je lui prête de l’argent, j’ai dit qu’il faut une garantie, je lui ai prêté 1000f il m’a donné son couteau, et je ne devais lui remettre ce couteau que lorsqu’il m’aura remis mes 1000f. Le 18 Février, il m’a appelé parce qu’il voulait son couteau. Je suis allé avec le couteau, je lui ai demandé de me rembourser mon argent, je lui remets son couteau, parce que j’avais même déjà jeté, vu que ça effrayait la fille. Je suis parti récupérer le couteau, je lui demande mon argent, il me dit qu’il ne veut plus le couteau.
Je suis allé voir Kamga Jordan (son complice… ndlr), je lui ai demandé s’ il pouvait me garder le couteau. C’est comme ça que le couteau se retrouve chez lui. Et c’est comme ça qu’on l’a arrêté, il ne connaît même pas la fille, il ne l’a même jamais vu avec les yeux.” D’après ses dires, le jeune criminel de 21 ans n’était pas en train de commettre un crime et n’avait pas utilisé de poignard pour influencer sa victime. La jeune étudiante, Ngo Nkogo Rebecca a juste été éprise de peur à l’allure du jeune Messina Franky, le violeur. Il est à noter que Franky défend son complice, disant qu’il est innocent dans l’affaire. Une défense qui ne passe pas très bien dans les oreilles des éléments de la police judiciaire, qui ont usé de pression pour obtenir l’adresse du détenteur du poignard, qui était en même.
Kamga Feussi Jordan, le complice qui se dit malchanceux s’exprime.
“Je ne sais pas si on peut appeler ça de la malchance. J’étais en déplacement à Loum, aux funérailles de la grand-père de mon boss. C’était le le 16 Février, un vendredi. J’ai voyagé avec sa famille. Une fois au deuil, je reçois son message (son complice Franky… ndlr). On commence à papoter… Je lui dis où je suis. Tout s’est super bien passé, on est rentré dimanche vers 13h. Je rentre à Douala vers 17h. Il (Franky) me recontacte. Il me fait comprendre qu’il est en train d’arriver à la maison.
Dès qu’il est arrivé à la maison, pendant qu’on causait, il m’a sorti le couteau. Il me fait comprendre que c’est un certain Franky qui lui a donné le couteau, et il lui a demandé de garder. Et qu’il devait passer récupérer demain, vu qu’il se faisait tard et il y avait les rafles de ce côté là. C’est avec beaucoup d’insistance qu’il me fait comprendre que je dois le garder, et qu’il va venir le récupérer demain. J’ai accepté. Tout en lui rappelant qu’il faudrait qu’il vienne le prendre, parce moi, je ne suis pas trop fan de ce genre de chose. Et puis Lundi, je suis à Akwa, pour une expédition. Je l’appelle, son numéro ne passe pas. Le crédit finit, après il écrit un message «tu es où?». Je n’avais pas de message. Je fini ma course, je rentre, mardi on ne se voit pas, Mercredi je suis à la maison avec ma mère, c’est là ou les éléments de la PJ arrivent, ils m’arrêtent, ils réclament le couteau, je les ai remis. Je n’ai jamais vu la fille.” Ainsi citée, la défense de Kamga Jordan, complice de Messina Franky, qui écope selon le commissaire sus-cité, des mêmes accusations que son ami.
Les deux accusés seront déférés, selon le Commissaire, devant le procureur de la république près le tribunal de 1ère instance de Douala, à Ndokoti.
Billy Kolla