La rencontre de plaidoyer et d’engagement des parties prenantes pour le financement de la stratégie nationale de la vaccination s’est tenue du 27 au 28 Mars dernier au Gecam à Douala, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Les partenaires financiers internationaux du programme élargi de vaccination vont considérablement réduire leur contributions financières au Cameroun. Afin de remédier à ça, le gouvernement a fait appel au secteur privé, potenciel partenaire financier. Réunis le mercredi 27 mars dernier au gecam à douala, les chefs d’entreprises nationales et multinationales étaient face au ministre camerounais de la santé publique et du haut représentant de l’OMS au Cameroun. Le but de la rencontre était de pousser les promoteurs d’entreprises à apporter un appui financier au programme élargi de vaccination au Cameroun, afin de maintenir le pays dans son angagement sanitaire en Afrique, et dans le monde, mais mieux encore, d’améliorer sa stratégie nationale de vaccination.
Le ministre de la santé, Manaouda Malachie, a consacré deux jours dans la capitale économique, à présenter la stratégie nationale de vaccination du Cameroun, et à expliquer le bien-fondé de l’immunisation des enfants, les conséquences sur l’économie, et le besoin de leurs soutiens, aux bailleurs de fonds camerounais. Au lancement dudit forum, dans son discours, le patron de la santé au Cameroun a déclaré “Ma présence ici est républicaine, car je suis là pour vous demander de donner une chance de vivre aux enfants, par votre contribution au programme Élargi de Vaccination”. le Ministre Manaouda Malachie s’adressait ainsi aux patrons d’entreprises, potentiels financieurs.
D’après lui, “les partenaires techniques et financiers du Programme Élargi de Vaccination (PEV) commencent à se retirer petit à petit”. c’était donc pour lui une obligation de réunir la société civile, les administrations partenaires et le secteur publique, pour deux jours de plaidoyers. Dans cette mission, le Dr Manaouda Malachie, était accompagné de Phanuel Habimana, représentant résident de l’OMS au cameroun et de Dr Shalom Tchokfe Ndoula, secrétaire permanent du programme élargi de vaccination. Face à lui, la société civile, les administrations partenaires et le secteur publique.
Dans son discours d’accueil, Célestin Tawamba, président du Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM), avant de recommander aux membres du patronat camerounais d’écouter attentivement les raisons de la présence du ministre, a annoncé les difficultés que rencontrent les entreprises camerounaises. Ce qui pourraient entraver l’apport du secteur privé dans la stratégie nationale de vaccination. le président du GECAM a recommandé au ministre de discuter avec ses collègues en vue d’améliorer les conditions des entreprises du cameroun. “Les entreprises sont dans une situation très difficile depuis de nombreuses années. Elle souffrent, elles sont malades. Si les entreprises doivent s’investir dans ce genre de défense, on doit ensemble trouver les moyens pour qu’elles puissent se mettre dans ce programme à vos côté, pour ce faire, vois devez être le porte parole des entreprises auprès de vos collègues” A-t-il déclaré.
L’OMS intervient
Selon phanuel habimana, “un pays ne peut fournir les services de santé essentiels que sa population mérite, que s’il possède un système de santé fonctionnel, en mesure d’offrir les services de santé nécessaires et en temps opportun. comme de nombreux autres pays, le cameroun est confronté à des défis en matière de financement de la santé de façon générale et en ce qui concerne le financement de la vaccination en particulier. “ le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé justifiait par cette intervention, le projet du ministreM.
Phanuel Habimana, a soutenu dans son discours, que le cameroun entrera bientôt en phase de transition accélérée des financements de l’alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI). Ce qui implique le transfert non seulement du financement des vaccins, mais aussi des coûts récurrents au budget national de l’Etat, mais également la nécessité d’une disponibilité de ressources suffisantes pour maintenir l’amélioration des activités de fourniture des services de vaccination au-delà de la transition. Ainsi, les informations sus-évoquées soulignent l’urgence pour le pays, de mettre en place des orientations et des stratégies efficaces pour garantir un financement durable de la santé et par conséquent de la vaccination à travers une mobilisation plus accrue des ressources financières.