Dans le but de poursuivre la campagne d’éradication de la Dracunculose dans le monde, l’OMS organise tous les deux ans, une réunion Internationale entre plusieurs pays d’Afrique Centrale, de l’Ouest et de l’Est, en vue de vérifier l’état des lieux de la surveillance de la maladie dans les pays certifiés.
Le Cameroun abrite depuis ce matin à Douala, la Quatrième réunion biennale d’examen des Programmes d’éradication de la Dracunculose en phase post-certification. Ladite réunion a débuté ce jour à l’hôtel la Falaise de Bonanjo dans l’arrondissement de Douala 1er. La réunion présidé par Dr Georges Nko Ayissi (Coordonnateur National des Programmes de lutte contre le Maladies Tropicales) qui représente le Ministre de la Santé Publique du Cameroun, se tiendra durant deux jours. La tenue des de ces assises s’aligne dans la mise en œuvre des recommandations de l’OMS aux pays certifiés, de poursuivre les activités de surveillance du Ver de Guinée jusqu’à son éradication mondiale.
Il faut examiner, pays par pays, les activités post-certification réalisées au cours des années 2022 et 2023, y compris la présentation et l’investigation approfondie de rumeurs de Dracunculose (surtout chez les animaux).
Il faut également partager des expériences en matière de surveillance et de prise en charge en cas de suspicion de Guinée vermifugation, y compris l’intégration, la collaboration intra et intersectorielle, pour renforcer la surveillance de la dracunculose chez les animaux (approche OneHealth), et situations d’insécurité (parmi les réfugiés et les populations déplacées internes, IDPS).
Enfin, il faut formuler des recommandations pour renforcer les activités de surveillance post-certification pour la dracunculose, y compris chez les réfugiés, les personnes déplacées et les animaux.
Selon le Docteur Phanuel HABIMANA, Représentant de l’OMS au Cameroun, “la maladie sévit dans des communautés rurales défavorisées et isolées qui sont essentiellement dépendants de points d’eau stagnante superficiels non aménagés, comme des étangs, pour s’approvisionner en eau de boisson. Dans la plupart des cas, le parasite se transmet lorsqu’une personne ou un animal boit de l’eau stagnante contaminée par des copépodes (puces d’eau) infestés du parasite du ver de Guinée.” ces mots ont été prononcé lors de son discours d’ouverture, devant les responsable de santé des 15 pays presents à la réunion cette matinée à Douala.
Le Dr Phanuel ajoute :” Si la Dracunculose est rarement mortelle, les personnes touchées peuvent souffrir d’invalidité pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Sur le plan mondial, la campagne d’éradication a réduit de manière significative le nombre de cas humains qui est passé de 3,5 millions de cas annuels dans les années 1980 à 13 cas notifiés en 2022. Une réduction de 99.9 %.
De 1998 à 2022, 42 pays de la Région africaine de l’OMS ont été certifiés « libérés de la transmission de la dracunculose ». Cependant, tant que la maladie n’est pas éradiquée sur le plan mondial, il y a des risques de recrudescence dans les communautés et pays déjà libérés. La maladie n’a pas de frontière. De ce fait, l’OMS recommande aux pays certifiés de poursuivre les activités de surveillance du ver de Guinée jusqu’à son éradication mondiale. Cette recommandation est tellement sérieuse qu’elle est rappelée dans la lettre de certification signée et transmise à chaque pays certifié par le Directeur Général de l’OMS.” par ces mots, il rappelait aux parties prenantes, ainsi que les hommes des médias Camerounais présent à la cérémonie, l’importance et le sérieux qu’il faut attribuer à cette maladie, et plus encore à son éradication.
Dr. Dieudonné Sankara du siège de l’OMS à Genève en Suisse, Demande au Communauté de s’engager sérieusement dans ce processus d’éradication. Il est question de prendre soins des animaux, de soigner ceux qui sont malades et qui peuvent transporter le virus. Si le virus est complément éradiqué, ce cera la première parasitose humaine à être éradiquer dans le monde. Jamais au paravent l’on avait réussi à éradiquer complètement une parasitose. L’éradication du ver de Guinée, c’est un travail mondial ou tout le monde doit s’y mettre. Que les gens déclaren vite les cas, afin qu’on puisse prendre en charge. Il faut boire de l’eau potable, éviter de plonger ses membres infectés das de l’eau car, c’est dans l’eau que le ver de Guinée se multiplie.
Billy Kolla