La1ère Session du Comité de Pilotage du Projet de Gouvernance Urbaine Pour la Santé et le Bien-être dans la ville de Douala, s’est tenue les 23 et 24 Octobre 2024 dans la ville sus-citée.
L’événement organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé, réunissait : la Communauté Urbaine de Douala, les communes d’arrondissement et les sectoriels, en vue de discuter des problèmes que les populations rencontrent, dans le domaine de la santé et le Bien-être, afin d’y trouver des pistes de solutions. Selon Fabrice Laviolette, représentant du Directeur de l’OMS, “Le Projet de Gouvernance Urbaine Pour la Santé et le Bien-être, vise à améliorer la santé et le bien-être des populations dans les villes à forte densité, à travers une approche participative et multisectorielle de la Gouvernance urbaine, avec en horizon le résultat en 2028”. M. Laviolette dans son discours a fait savoir que “Le Cameroun comme beaucoup d’autres nations, connaît une urbanisation rapide, entraînant des défis complexes en matière de gestion des villes à Savoir, la pression démographique, la pollution, la gestions des déchets, et la nécessité de garantir un accès équitable à des services de base comme la santé, l’assainissement, entre autres. Une situation qui affecte la santé et le bien-être des populations…
Il est de fait question, selon l’arrêté municipal conjoint N°530, instituant une plate-forme multisectorielle de mise en œuvre du projet, de réunir autour de la même table, les différents acteurs impliqués dans cette chaîne de Santé et Bien-être. “Ce projet met l’accent sur la collaboration entre les autorités locaux, les ministères sectoriels, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, en vue de l’élaboration des stratégies et la mise en place des stratégies de gouvernance dans le but de promouvoir une meilleure Santé et de bien-être des populations” a également déclaré le représentant personnel du Directeur de l’OMS, qui a conclu que, l’aboutissement du processus de la mise en place de cette politique multisectorielle, c’est une étape décisive et fondamentale pour la réalisation du projet Gusbe. Il marque la fin du long processus, de la mise en place des composantes structurelles dudit projet”.

Il était question au cours des deux journées de discussion, de définir chacun, les axes de priorité relatifs à la Santé et le Bien-être. La ville de Douala à travers son département de Santé dirigé par le M. Simon Édouard Ekotto, s’est prononcé en soulignant plusieurs problèmes : l’accès difficile à l’eau potable, des problèmes liés à l’hygiène et à la salubrité, des problèmes de désordre urbain, des problèmes de capacités quant à l’association des couches défavorisées à la mise en œuvre du projet. Selon Simon Édouard Ekotto, qui a fait des exposés relatifs aux problèmes sus-cités, des projets y relatifs sont déjà en train d’être mis en œuvre, et nécessitent donc : des panneaux solaires installé à l’hôpital de Touba dans la Commune de Douala 6ème, un point d’adduction d’eau potable à Douala 5ème, le programme Douala Clean City. Entre autres.
Le Directeur de la Santé à la Communauté urbaine de Douala, “la ville de Douala à besoin que les citoyens de la ville participent à la propreté urbaine, car il s’agit d’un mouvement participatif. Il faut que les populations accompagnent les actions des Mairies” a-t-il conclu. Le mot du Maire de la ville de Douala Nous avons choisi de repositionner la santé et le bien-être de nos populations en tête de l’agenda urbain et ce, en droite de ligne de l’initiative mondiale de I’OMS sur la gouvernance urbaine pour la santé et le bien-être (2020-2028). Une initiative qui nous a permis de partager les connaissances et les bonnes pratiques sur les moyens innovants et de renforcer la santé et le bien-être pour tous dans les villes.
C’est la raison pour laquelle, un changement de paradigme a été opéré pour intégrer toutes les composantes du développement durable et tout particulièrement de la santé et de la qualité de vie des habitants et des usagers dans la mise en œuvre des projets urbains et d’aménagement de la ville de Douala, le tout dans une perspective de réduction des inégalités.
Ces aménagements du territoire entrent en interaction forte avec la santé des populations car, l’état de santé d’une population ne dépend pas seulement de la qualité du système de santé qui lui est proposé, mais d’abord et avant tout de ses conditions de vie ainsi que de déterminants sociaux, environnementaux et économiques.
C’est tout notre intérêt avec les nombreux projets de renouvellement urbain que nous avons mis sur pied, pour renforcer l’attractivité de la ville, réduire l’impact de la pollution sonore et olfactive, accompagner les professionnels de santé, ou encore promouvoir des changements d’habitudes alimentaires autour des projets d’agriculture urbaine.
Billy Kolla