Il faut absolument maîtriser le marché, réduire les cotations d’importation, valoriser les prix bord champ et produire selon les exigences des marchés. C’est la vision du Coordinateur National du CRFC, Dr Simon François Yonga, pour l’implémentation réussie de la politique de l’import-substitution
Au Cameroon Investment Forum qui s’est ouvert à Douala le Mercredi 17 Avril, le Centre de Réseaux des Filières de Croissance (CRFC), marque sa présence par la présentation quotidienne de ses activités. L’organisation au cœur de la politique nationale de l’import Substitution incite dans ses activités, les potentiels producteurs à la maîtrise du marché, avant de se lancer. À travers ses 12 filières de prédilection, le CRFC comble les lacunes de la politique de l’import-substitution, en aidant les producteurs engagés dans la production du Made in Cameroun.
D’après M. Simon François Bakalag, coordinateur national du CRFC, “Le Centre de Réseaux des Filières de Croissance est là pour implanter les projets, afin d’apporter sa modeste contribution à cette politique de l’import-substitution. Parce que l’État élabore des politiques et des stratégies, tant pour les privés que les publics, et le CRFC implante.”. L’import Substitution est un projet de l’état du Cameroun lancé dans le but de réduire au maximum la consommation au Cameroun des produits importés. “Nous importons parce qu’il y a une faible structuration des chaînes de valeurs. Chacun agit sans tenir compte de l’interconnexion ou des résultats des autres.” précise le coordinateur du Centre de Réseaux des Filières de Croissance. Il estime qu’Il faut un écosystème autour d’une entreprise championne, qui va permettre véritablement de créer ce qu’on appelle une valeur ajoutée, car le premier problème de l’import-substitution réside sur la non maîtrise du marché, estime t-il. Il faut également donner plus de valeur aux Prix bord champs (prix auquel un acquéreur achète un produit lorsqu’il est sorti directement du champs), afin que le profucteur soit d’avantage motivé à produire ( le Made In Cameroun).
Les producteurs des filières ci-après devront s’enregistrer auprès des ministères de tutelle de leurs activités, et ensuite aller vers les interprofessions, afin qu’il y ait structuration des chaînes de valeurs. Et ensuite aller au CRFC avec son idée de projets.
Le Centre de Réseaux des Filières de Croissance excelle dans 12 filières à savoir, l’Aquacole, le Bois, le Cacao, le Café, le Manioc, l’Oignon, le Palmier à Huile, la Bovine-Laitière, le Coton Textile-Confection, la Tomate, la Maintenance Industrielle, le Maïs, les Engrais Biologiques.
Billy Kolla