En l’absence du délégué régional du Minas pourtant invité, plusieurs associations des personnes handicapées ont tenu une causerie éducative au Centre Multifonctionnel de Bepanda à Douala 5ème, le Mercredi 17 Juillet dernier, sous la supervision du Minjec Littoral. Le but était de sensibiliser les personnes handicapées et les parents de ceux-ci quant aux dispositions étatiques en leur faveur. On peut produire des recueils, qui permettront à des administrations d’être outillées, et qu’il y ait des points focaux dans tous les ministères, qui sont là pour comprendre la bouche des handicapés.” déclarait à Cameroon Press, Essome Samuel, Président de l’Association Kamitic Africa.
Réunis au CMB de Bepanda Mercredi dernier, plusieurs associations des personnes handicapées ont tenu une causerie éducative, dirigée par des sectoriels concernés, dans le but d’être d’avantage instruits sur leurs droits au travail au même titre que les autres. Au cours de la réunion organisée par le Gic Handyc (plate forme des associations des handicapés), les représentantes de la délégation du ministère de l’enseignement secondaire et des promoteurs des IPES, ont rappelé aux personnes handicapées, présent sous plusieurs bannières d’associations, que des moyens en leur faveur sont mis à leur disposition afin de leur permettre une meilleure insertion socio-professionnel, et qu’ils doivent se rassurer de respecter l’ordre administratif prévu. Le panel comptait également la place de la délégation régionale du Minas, mais pourtant vacante.
Selon M. Siealahe Innocent, Coordonnateur de la Plate-forme Gic Handyc, “Le but de la causerie éducative est de faire comprendre que quelque soit le type du Handicap, l’enfant a droit à l’éducation. Nous avons invité les chefs de communauté, les chefs d’églises et les responsables d’associations, entre autres… pour leur faire passer le message. L’état a pris des dispositions pour faciliter l’accès à l’éducation des personnes handicapées, mais malheureusement l’information ne passe pas. Il existe encore de nombreux handicapés qui ne vont pas à l’école pourtant rien ne les en empêche.” Le message adressé aux personnes handicapées et aux parents des enfants handicapés, était complémentaire aux explications des représentants du ministère de l’enseignement secondaire, et du directeur du centre d’information et d’orientation professionnelle.
D’après un participant en la personne de Essome Samuel, par ailleurs président d’une association des handicapés, les formations étaient bonnes, ils en avaient vraiment besoin. “Chaque année, nous avons des difficultés à comprendre les démarches sur nos droits. Nous sommes un peu embrassés par la loi et son décret d’application. Les lois sont belles, mais le gros problème reste son application. Les handicapés ont des problèmes, mais lorsqu’ils se rapprochent des membres du Gouvernement, la loi n’est pas appliquée comme elle est écrite, chacun applique comme il veut. J’exhorte le Gouvernement à continuer à sensibiliser les administrations, parce qu’elles ont un problème sur l’application de la loi de 2010. On peut par exemple produire des recueils, qui permettront à ces personnes d’être outillées, et qu’il y ait des points focaux dans tous les ministères, qui sont là pour comprendre la bouche des handicapés.” déclarait à Cameroon Press, Essome Samuel, Président de l’Association Kamitic Africa, et promoteur de la marque de vêtements Handy Chic.

Présent en lieu et place du délégué des enseignants secondaire, Sieyi Hemine, fait savoir que “concernant les inscriptions, les personnes handicapées sont privilégiés et ils sont exonérés des frais exigibles. Et mêmes leurs frais aux examens officiels sont supportés par une administration partenaire, et au niveau de la formation ils ont des encadreurs spécialisés depuis le primaire, pour leur formation en fonction de leur handicap, et des brailles pour des handicapés visuels, dans les infrastructures il est prévu des moyens de mobilité pour des personnes handicapées, dans les salles d’examens, ils ont des épreuves traduites, ils sont également associés aux jeux scolaires, à la Fenassco, il existe une discipline pour les handicapés.” des informations qui étaient ignorées pour certains handicapés et parents des personnes handicapées.
En plus de la sensibilisation, le Gic Handyc s’est également adressé aux chefs d’établissements privés afin que ceux ci fournissent plus d’effort à leur égard. “Aux responsables d’établissement d’enseignement privés, nous souhaitons qu’ils puissent adapter des formations au personnes handicapées comme c’est le cas avec le Collègue l’Agappe. Qu’ils adaptent les enseignements à chaque type de handicap de telle en sorte qu’aucun enfant, quelque soit son type de handicap, ne soit laissé pour compte dans le domaine de l’éducation. Certes, ce n’est pas une obligation pour eux, mais c’est un plaidoyer adressé aux personnes qui ont la main sur le cœur.” a ajouté le Coordonnateur.