À l’initiative de Mme Yvette Doume Banlog, promotrice de l’événement, le Festival International du Manioc (All Kassava), organisé par l’ONG Fadec, se tiendra du 11 au 16 Novembre prochain à la maison du parti de Bonanjo. Au programme : foire exposition et vente, Ateliers de réflexion, et de Formation, Concours multiples, Rencontres B TO, Caravanes des régions.
La cérémonie de lancement officiel de la Première Édition du Festival International du Manioc, a eu lieu de jour au Services du Gouverneur du Littoral, présidée par celui-ci, en présence du président du Conseil Régional, du représentant des Minader, du Minrex, et du maire de la ville de Douala. L’événement baptisé “All Kassava”, prévu du 11 au 16 Novembre 2024 à la maison du parti de Bonanjo, “est porteur d’espoir pour la création d’un monde rural résolument engagé dans le processus de développement durable.
Selon le Gouverneur Ivaha Diboua qui a fait cette déclaration à Wing Press Africa, “Le festival All Kassava est une réponse de l’ONG FADEC pour la politique d’import substitution nationale que notre pays a engagé depuis le conflit Russo-Ukrainien” Citant le président Paul Biya, le Gouverneur a également fait savoir dans son discours que “le Cameroun compte avant tout, sur le secteur primaire, notamment l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’artisanat, pour devenir, à l’horizon 2035, un pays émergent”.
Placé sous le thème « Lutte contre l’insécurité alimentaire par la promotion de la culture du manioc et la valorisation de son potentiel économique », “le festival international, de la célébration du Manioc et de ses dérivés, est une belle histoire d’amour nourrie et portée par un groupe de jeunes venus de divers horizons, autour de sa promotrice Yvette Doume épouse Banlog, Présidente de l’ONG Fadec. “Le littoral sera l’attraction car déjà de nombreuses délégations étrangères ont confirmé leurs participations. Du 11 au 16 Novembre, nous voulons donner au MANIOC toute son importance. Et pour nous, ce ne sera pas un festival de trop” a déclaré Aristide Ngos, Président du Comité Technique d’Organisation.
Les interrogations rhétoriques de la Promotrice
À la FADEC, nous nous demandons pourquoi souffrons-nous encore de l’insuffisance alimentaire alors que le manioc est produit sur toute l’étendue du territoire et que nous avons recensé plus de 30 façons de manger le manioc de la racine à la feuille ?
Pourquoi nous les femmes, artisanes agropastorales spécialisées dans le manioc, qui avons nourri des générations et des générations d’hommes continuons à travailler dans les conditions rudimentaires et à souffrir des lendemains incertains ?
Pourquoi les industries locales s’approvisionnent à l’extérieur alors que nous avons du manioc de qualité, des terres arables en quantité et que les jeunes sont au chômage ? Pire encore, ils continuent de risquer leur vie pour aller chercher fortune ailleurs?
Pourquoi détruire nos forêts alors que nous pouvons utiliser judicieusement les déchets du manioc comme source d’énergie ?
Pourquoi pourquoi pourquoi. Nous avons beaucoup de questions et pas d’éléments de réponses. D’où ce festival, véritable vitrine où le Manioc se laisse vivre, se laisse apprécier, se laisse compulser, se laisse voir pour des lendemains qui déchantent. Il est à rappeler, selon Mme Yvette Doume Banlog, que Le festival international du Manioc se veut être une plateforme d’échange, de partage, de réflexions, de promotion de la culture du MANIOC. Il est placé sous le haut patronage du Premier Ministre Chef du Gouvernement, et parrainé par le Ministre de l’agriculture et du développement rural.
Le manioc, encore appelé Or Vert, a un tel ancrage social et culturel dans notre société qu’on le consomme tout entier ; le tubercule, la peau du tubercule, la feuille, la tige. Le MANIOC est une source de richesses qu’on consomme dans la gastronomie, l’industrie, la pharmacopée africaine. En effet, à tout point de vue que l’on retrouve pratiquement dans tous les secteurs; de l’agroalimentaire à l’agro – industrie, en passant par les industries pharmaceutique, brassicole, cosmétique, chimique ; dans l’agro écologie, dans l’industrie énergétique que sais-je !